Cher vous !
Le billet précédent et la vidéo publiée sur YouTube ont suscité des commentaires nombreux (merci pour la narcissisation!), mais parfois surpris : l’idéologie ambiante, sans doute dans un souci de « ne surtout pas culpabiliser les parents », laisse penser que la souffrance (enfantine, juvénile, adulte) est liée à une conjoncture malheureuse, sans prendre en compte que les « outils de résistance et de cicatrisation » face à l’adversité dépendent … de l’entourage archaïque qui a plus ou moins armé ou désarmé le psychisme du petit enfant, en lui apprenant -ou pas !- les stratégies d’apprivoisement du monde, décrit comme effrayant ou avenant.
L’enfant (puis l’adolescent et l’adulte) en souffrance est donc soigné « en soi » (ex. on administre sans regimber des molécules aux effets importants -Ritaline- à des enfant « hyper-actifs » -sic ! ainsi dit la doxa actuelle- sans interroger le contexte éducatif, la manière dont la Loi est dite -ou pas !-), en dégageant la parentèle de toute responsabilité…
Ici seront montrés, dans un cours sur LES TROUBLES DE L’ATTACHEMENT, les schèmes archaïques qui modélisent le triple rapport de Soi à Soi, de Soi à Autrui, de Soi au Monde, et que la Clinique observe constamment !
Rassurez vous (!), il n’y a pas prédestination, à condition… de rencontrer d’autres adultes de référence, de tomber amoureux, de prendre langue avec l’Autre différent, d’être « pare-incestueux » ! Le Mythe de Babel, souvent mal compris, indique l’obligation -et la chance !- d’apprendre la langue de l’Autre, ou d’en inventer une commune, pour faire lien et vivre…
URL de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=DI8AcTZOYOU
Besos
PS. Les consultations induites par le confinement (et… le déconfinement) révèlent, encore plus que d’ordinaire, des psychismes « désarmés » , prêts à toutes les croyances (complot, bon objet héroïsé / mauvais objet coupable): retour massif des schèmes archaïques infantiles, donc… des « troubles de l’attachement ».