Bien cher vous, veuillez trouver ici la trame d'une session"classique" d' "Analyse de la Pratique".
La difficulté, constante dans toutes les procédures visant à poser un diagnostic, consiste à OBTENIR DES "SIGNIFIANTS" nombreux et... à en rendre compte sans céder aux sirènes du "rasoir d'Ockham", principe de parcimonie qui escamote tout ce qui n'étaye pas une thèse a priori, supprimant ainsi des symptômes parfois majeurs .
Une des méthodes efficaces consiste à s'appuyer sur du "MÉTALANGAGE":
- une personne se propose comme oratrice (ou... est distinguée par le groupe comme "haut parleur"...): en général la parole est autocensurée, et sauf affect fort (ressentiment, colère, rage) le discours reste prudemment dans les généralités (courtoisie, gêne, respect humain, souci des convenances, poids des regards d'autrui...)
- les autres participants commentent dans un second temps le premier discours de "l'orateur": de fait ils l'utilisent comme un "TREMPLIN" pour approfondir l'analyse des ressentis, tout se passe comme si l'orateur initial cautionnait la glose qui s'ensuit.
Le même processus est en oeuvre dans une thérapie individuelle: l'analysant est amené à critiquer/commenter/préciser/amender ce qu'il a dit quelques jours auparavant, à DÉCONSTRUIRE et HISTORISER ses paroles.
Voilà qui fait jaillir du signifiant...
"Pierre de rosette" (la comparaison de trois textes écrits dans trois langues différentes permet à CHAMPOLLION de décrypter les hiéroglyphes...)