Dans la série « utilisons en Psychologie Clinique des concepts opératoires issus d’autres approches » (cf . L’aversion de la perte », empruntée aux mathématiciens experts de la « Théorie des jeux »…), je propose d’apprivoiser la notion de « T.A.O. », utilisée en l’Éthologie animale, déjà appliquée (mais… c’est en -houleux- débat académique) par certains paléoanthropologues.
La Théorie de l’Apprivoisement Optimal (Optimal Foraging Theory, développée dans les années 60 par MacArthur, Emlen et Pianka, cf. le document pdf joint infra) indique (schématiquement) qu’un animal reste dans sa zone de chasse et de vie tant que le « rendement » de sa quête de nourriture (rapport « énergie nécessaire pour se la procurer » sur « apport calorique de ladite nourriture ») est positif. Dès qu’il s’inverse, il se déplace pour retrouver un rendement satisfaisant1.
Appliquée à la paléoanthropologie, cette théorie explique les grandes migrations des espèces humaines : mieux vaut chasser une proie de 10kg attrapée en 5h de poursuite qu’un animal de 80kg qu’il faut épuiser en 5 jours de course ! (attention, ceci fait polémique!).
L’hypothèse (un rien capillotractée, j’en conviens!) est d’utiliser ce concept opératoire pour comprende les mécanismes de « paresse » (comprise comme « un double refus : refus d’appliquer sa force de travail à un apprentissage dans la durée et refus de muer »); les explications « classiques » actuelles, proposées pour décrypter ce processus dans la sphère scolaire, universitaire, professionnelle, médicale -rééducations bâclées-, pychologique -enkystement dans une homéostasie et des schèmes toxique reconnus- nous semblent justes -j’en use !- mais incomplètes.
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Article sur la T.A.O.