Chers/chères vous,
vous trouverez ci-dessous le support de la conférence. Une partie des pages n'a pas été commentée, je vous laisse découvrir et méditer!
Le propos était triple:
a) reconnaître, à travers l'analyse clinique, la légitimité, pour l'enfant/pré-ado/ado, d'une exploration des "bordures", afin de passer du statut d' "OBJET" à celui de "SUJET": cela revient à ne pas "supprimer le risque"...
b) rappeler les limites neuronales d'un cerveau pas encore achevé: capable de ressentir -ô combien!- les émotions, il peut difficilement se distancier, se projeter dans le temps, maîtriser le clivage entre théâtre social et "Moi"; le discours rationnel, si fondé soit-il, est moins efficient que la "modélisation" (rôle des "neurones-miroirs").
c) réaffirmer la nécessité d'un accompagnement par un/des adultes référents qui sache/nt:
- reconnaître les pulsions
- proposer des cadres "SYMBOLIQUES" (entraînement, règles, valeurs éthiques, "second degré", rituels, sas et frontières), en étant des "paradigmes efficients" et... en n'oubliant pas de narcissiser.
La tâche est ardue... mais la tentation de prohiber tout risque "en amont" ("principe de précaution" mal compris...) est toxique: le risque, majeur, est d'assister impuissant au "RETOUR DU REFOULÉ", sous une forme non apprivoisée et... dans le RÉEL.
NB: "LE RÉEL, C'EST QUAND ON SE COGNE" . Jacques Lacan (Séminaire III)