/fdata%2F2216972%2F%2Favatar-user-1526258-tmpphpmYNFLw.jpeg){kind=avatar}
Un entraînement « court » permet aisément d'apprendre des gestuels, des postures, d'autant plus qu'elles font partie d'un « Panthéon » imaginaire qui sert d'ancrage à l'identification.
Un individu peut satisfait par son « Réel » ou dans l'incapacité de le modifier va, classiquement, puiser dans l'Imaginaire des images « héroïques » issues de sa Culture pour rêver puis, par une série d'imitations (« look », gestuel, rituels...), se forger un « théâtre Symbolique » ; d'ordinaire, cette théâtralité, après des excès adolescents (!), trouve une « mise en acte » compatible avec l'Éthique, la Loi, les usages, et l'adulte « équilibré » joue sa dialectique entre Imaginaire/Symbolique/Réel en bonne intelligence avec autrui.
Certains sont incapables d'aborder le « Réel » de l'Autre et cèdent à la tentation psychotique d'un « Symbolique » tout puissant qu'ils veulent imposer aux autres... Cela s'appelle psychose, perversion narcissique, totalitarisme et... terrorisme.
Il s'agit donc d'apprendre à décoder les « images héroïques », popularisées par les média (footballeur victorieux, rappeurs triomphants, idoles méprisantes...), et, surtout, d'apprendre à être « intelligent » : modifier le Réel et, si l'on échoue, s'y modifier.
Sinon, ce sera la victoire de Jose-Millan-Astray, cacique franquiste: « Viva la muerte, abajo la inteligencia !»
Ci-dessous, le support de la conférence.
